Coup d’État au Niger : Voici ce que pense Nicolas Sarkozy de la lutte des putschistes

Dans un développement éloquent, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a exprimé son point de vue sur le coup d’État au Niger, prédisant un avenir difficile pour les putschistes et une souffrance accrue pour le peuple. Une prise de position significative alors que le président Mohamed Bazoum demeure sous contrainte, suscitant des critiques quant à son traitement.
L’ancien chef d’État français, Nicolas Sarkozy, pris sur le récent coup d’État au Niger, prévient ses inquiétudes quant à la direction que prend le pays. Selon Sarkozy, l’entreprise des militaires putschistes est vouée à l’échec, apportant encore plus de difficultés au peuple nigérien déjà éprouvé. Dans une entrevue accordée au journal Le Figaro, l’ancien président prédit que les Nigériens eux-mêmes finiront par reconnaître l’impasse résultant de la prise du pouvoir par des dirigeants issus de coups d’État militaires.
Le Président Bazoum en captivité : Un sort scandaleux et injuste
Dans ses commentaires, Sarkozy a résolument condamné la séquestration du président Mohamed Bazoum et les traitements qui lui sont restés. Il a qualifié de scandaleux le traitement réservé à Bazoum et sa famille par les putschistes. L’ex-locataire de l’Élysée a exprimé son indignation face au sort du président déchu et a insisté sur le fait que ce dernier ne méritait pas un tel traitement. Sarkozy a souligné que Mohamed Bazoum est un homme courageux et un défenseur de la démocratie qui a toujours servi son pays de manière loyale. Il a exhorté à sa libération immédiate.
Le président nigérien déchu, Mohamed Bazoum, reste confiné dans sa résidence présidentielle depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, sous la surveillance des putschistes. La junte militaire a annoncé son intention de poursuivre Bazoum devant les juridictions nationales et internationales, l’accusé de « trahi hauteson » et d’« atteinte à la sûreté intérieure et extérieure du Niger ». Les putschistes ont prétendu détenir des preuves incriminantes contre le président déchu et ses collaborateurs, aussi bien locaux qu’étrangers.



