France : Un adolescent de 15 ans se pend pour motif de harcèlement scolaire
À quelques jours de la rentrée scolaire, la France est secouée par une histoire de harcèlement scolaire. Un adolescent de 15 ans, s’est suicidé mardi en région parisienne. Le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, a indiqué que des mesures allaient être prises pour éviter, à l’avenir, de tels drames.
Seulement deux jours après la reprise des cours, que le suicide d’un jeune adolescent de 15 ans est enregistré. Le drame s’est produit ce mercredi 6 septembre 2023 à Poissy, près de Paris. D’après les informations rapportées par RFI, les faits remontent en décembre 2022. Il s’agit, en effet, de la résultante d’une affaire qui a rassemblé acteurs de l’éducation et parents d’élèves. C’est donc depuis ce temps que le harcèlement du jeune garçon avait été signalé. Un rendez-vous avait été organisé dans l’établissement. Il était fait état de brimades et d’injures répétées de la part de plusieurs élèves nommément désignés, d’après les propos du ministre de l’Éducation. À en croire Gabriel Attal qui retrace les faits, « En mars 2023, les parents ont été reçus par l’établissement. Les élèves mis en cause ont, eux aussi, été reçus, et leurs parents ont été contactés. Un échange de courriers a par ailleurs eu lieu courant avril entre la famille et l’institution scolaire sur la situation du jeune garçon, la famille dénonçant, dans ce courrier, l’absence de mesures suffisantes prises face à cette situation ». De sources policières, Le père avait déposé une main courante pour harcèlement en avril au commissariat de Poissy, mais n’avait pas souhaité déposer plainte. Mais l’annonce du décès jeune adolescent de 15 ans, retrouvé mort pendu à son domicile mardi en début de soirée, va faire répandre, sur toutes les lèvres, la problématique de harcèlement en France.
Une enquête ouverte
La justice appelle à la prudence sur les causes du passage à l’acte tandis que l’Éducation nationale a lancé une enquête interne. Gabriel Attal a décidé de lancer une enquête administrative pour faire la « lumière » sur les faits de harcèlement scolaire dont a été victime ce garçon, mais aussi sur la gestion de cette affaire par les services de l’Éducation nationale. « Ce ne sont pas des personnes évidemment que je veux mettre en cause, c’est la réponse de l’institution Éducation nationale face à l’urgence du harcèlement scolaire qu’il nous faut continuer à profondément changer », a-t-il expliqué
Ignace TOSSOU