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Politique : Le ministre des affaires étrangères libyenne suspendue

Le chef du gouvernement libyen a pris une mesure drastique en suspendant la ministre des Affaires étrangères, Najla al-Mangoush, suite à une rencontre controversée avec le chef de la diplomatie israélienne. Cette rencontre a déclenché des manifestations dans plusieurs villes du pays, mettant en lumière les tensions géopolitiques et les préoccupations au sein de la population.

L’annonce de la suspension de la ministre des Affaires étrangères libyenne, Najla al-Mangoush, a secoué Tripoli et d’autres villes du pays. Cette décision intervient à la suite de sa rencontre avec Eli Cohen, le ministre israélien des Affaires étrangères, à Rome en Italie. Les discussions entre les deux diplomates ont porté sur le « grand potentiel » des relations entre Israël et la Libye, suscitant une vague d’inquiétude et de contestation.

Les enjeux de la rencontre

La réunion entre Najla al-Mangoush et Eli Cohen a soulevé des questions brûlantes concernant les relations entre les deux nations. Le ministre israélien a exprimé son intérêt pour la préservation de l’héritage juif libyen, notamment en rénovant les synagogues et les cimetières juifs dans le pays. Il a décrit cette rencontre comme une « première étape » dans le développement des relations entre Israël et la Libye, soulignant les opportunités stratégiques que présente le pays nord-africain.

La suspension de la ministre des Affaires étrangères n’a pas réussi à apaiser les tensions suscitées par cette rencontre controversée. Une grande partie de la population libyenne reste fidèle à la cause palestinienne et voit d’un mauvais œil toute approche diplomatique avec Israël. Les manifestations qui ont éclaté à travers le pays témoignent de l’indignation et de l’opposition à cette nouvelle dynamique diplomatique.

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La normalisation des relations entre Israël et certaines nations arabes ces dernières années, dans le cadre des Accords d’Abraham sous l’égide des États-Unis, a suscité des débats et des tensions au sein du monde arabe. La politique du gouvernement israélien, dirigé par Benjamin Netanyahu, a été critiquée pour sa gestion de la violence en Cisjordanie occupée et la poursuite de la colonisation.

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