Politique

Bénin : « Dès le lendemain de notre élection, le pays sera unifié », dit Agossa après son vote

Le candidat à la vice-présidence de la dynamique Restaurer La Confiance (RLC), Irénée Agossa a accompli son devoir citoyen tôt ce 11 avril 2021. Accompagné d’une importante délégation de la vague orange, il sonnait 10h30 quand il a fait son vote à l’école primaire publique de Hindé dans le 6ème arrondissement de Cotonou.

A l’instar de million de Béninois à travers le pays, Irénée Agossa, candidat à la vice-présidence de la RLC a voté ce 11 avril 2021. C’est autour de 10h 30 que le porte-étendard de la vague orange a glissé son bulletin estampillé dans l’Urne de l’un des postes de vote de l’EPP Hindé 1, 6ème arrondissement de Cotonou.

Se confiant à la presse à l’issue de l’accomplissement de son devoir de citoyen, le colistier de Corentin Kohoué a salué le calme qui règne dans les différents centres de vote. Il a tout de même fustiger le fait qu’à cause de l’instabilité notée ci et là, certaines zones du pays n’aient pu avoir le matériel de vote. Une situation, qui selon lui, est imputable au bilan du président sortant. Irénée Agossa a appelé les Béninois à sortir massivement pour accomplir leur devoir citoyen et donner une chance à l’alternance. Celle-ci, permettra d’unifier le pays et de sauver la démocratie.

Intégralité de l’intervention du candidat de la RLC à la vice-présidence du Bénin, Irénée AGOSSA

« Après mon vote, mes impressions sont très bonnes. Tout est calme. Je vois que tout se passe dans la paix. Je demande à chacun d’aller accomplir son devoir citoyen comme cela est exigé par la loi. Il faut que chacun s’exprime à travers les urnes. J’ai toujours dit que la possibilité de l’alternance se trouve au niveau des urnes. Je constate que nous l’avons choisie. Donc tout se passe bien. Il n’y a pas d’inquiétude.

Je rassure les populations et les invite à sortir massivement pour accomplir leur mission. Elles ne doivent pas suivre ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Cela vise à installer un climat de peur. Mais il n’y a pas de peur. J’ai pris par deux bureaux avant de venir, il n’y a pas de trouble. Ici et dans tout le pays, tout se passe très bien. Les populations doivent sortir pour aller exprimer ce qu’elles ont au font d’eux à travers le vote. Il n’y a que cela qui peut sauver la démocratie. Donc, il ne faut pas que ceux qui veulent voter soient intimidés.

Certes, nous constatons avec regret que dans certaines zones il y a des violences. Je pense que nous ne devons pas encourager celles-ci. Nous les condamnons avec la rigueur républicaine qu’il faut. Toutefois, il faut aussi mettre cela dans le bilan du président qui est en train de finir son mandat. S’il a du plaisir à dire qu’il a fait des routes, il faut qu’il ait le même plaisir à reconnaitre qu’il y a des zones qui n’ont pas pu avoir le matériel électoral.

Si on nous accorde le vote, dès le lendemain de notre élection, le pays sera unifié. Il faut privilégier le dialogue. Car, on ne peut pas vouloir restaurer l’ordre républicain en détruisant l’ordre républicain. Il faut aller dans le sens de l’ordre républicain pour pouvoir sauvegarder la paix et l’unité nationale.

 

Ce que nous disons, c’est que le chef de l’État actuel, le président sortant, le président candidat sache que dans son bilan, il y a cette instabilité qui fait que dans une partie du pays, il n’y a pas le vote. Il doit l’assumer autant qu’il assume ce qu’il a réalisé.

 

L’alternance est aujourd’hui nécessaire. Dès le lendemain de notre élection, vous verrez que tout entrera dans l’ordre. Nous avons les capacités, l’humilité qu’il faut pour mettre les choses au point. Le pays serait réuni et nous allons démarrer sur une nouvelle base. »

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