Le Niger est plongé dans une période d’incertitude politique depuis le coup d’État récent, et de nouvelles développements viennent encore agiter la situation. Des anciens ministres du régime de Mohamed Bazoum ont été placés sous mandat de dépôt suite à une décision du Procureur de la République.
3 ministres de Bazoum sont en prison. Parmi les personnes mises en détention figurent Sani Mahamadou Issoufou, Ahmat Jidoud et Hama Adamou Souley, qui occupaient respectivement les postes de Ministre du Pétrole, de Ministre des Finances et de Ministre de l’Intérieur sous le président déchu. Alors que ces hauts responsables du régime déchu avaient été arrêtés au lendemain du coup d’État, les motifs précis de leurs poursuites ne sont pas encore révélés au grand public. Cette opacité entourant les charges pesant contre eux alimente les spéculations et les interrogations sur les tenants et aboutissants de cette affaire.
Une dimension particulièrement intrigante de cette affaire est le rôle présumé de Sani Mahamadou Issoufou, fils de l’ancien président Mahamadou Issoufou. Successeur de Mohamed Bazoum, il est soupçonné d’être le cerveau derrière le coup d’État, une allégation qu’il a vivement niée, appelant à rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays.
Tandis que les trois ministres sont derrière les barreaux et que les raisons de leurs arrestations restent obscures, l’ancien président Mohamed Bazoum demeure détenu par les militaires. Les jours passent, et ses chances de retrouver le pouvoir s’amenuisent. De nombreux observateurs estiment que le coup d’État est désormais un fait accompli.
