Élection présidentielle 2021 : 16 arrondissements n’ont pas voté
À la fermeture des bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire national, le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Emmanuel Tiando a fait un premier point des opérations de vote du scrutin de ce 11 avril 2021. C’était au siège de l’institution.
Le scrutin du 11 avril 2021 s’est déroulé sans incident majeur. C’est ce qu’il convient de retenir du premier point fait le président de la Cena, Emmanuel Tiando. Face à la presse, le premier responsable de l’institution en charge des élections au Bénin a pu déployer le matériel électoral sur toute l’étendue du territoire national. Ce qui a permis aux électeurs béninois, dans leur grande majorité, d’accomplir sans difficulté leur devoir citoyen. « Les opérations de vote ont pu démarrer dans la majorité des postes de vote à l’heure indiquée. Elles n’ont pas connu de retard important, même dans la partie septentrionale de notre pays » a souligné Emmanuel Tiando. Selon lui, il n’y a pas eu d’incident de grande envergure qui puisse entacher la crédibilité du vote. Il déplore toutefois quelques petites difficultés.
16 arrondissements n’ont pas voté
Selon le point fait par le président de la Cena, les populations de 16 arrondissements sur un total de 546 n’ont pas pu aller au vote. Dans la commune de Tchaourou, le vote n’a carrément pas eu lieu. Les membres de la Cena n’ont pas pu accéder aux matériels qui était entreposés au niveau de l’arrondissement central. « Malgré tous nos efforts pour permettre au vote d’avoir lieu, les conditions n’étaient pas réunies pour y arriver », a indiqué Emmanuel Tiando.
En dehors de Tchaourou, quatre arrondissements de Banté n’ont également pas pu voter. Les mêmes raisons ont justifié le non déroulement du scrutin dans ces arrondissements, selon le président de la Cena. À celles-ci, il ajoute l’absence ou le dispersement des membres des postes de vote. Il en est de même pour deux de la commune de Savè. Enfin, quelques postes de vote n’ont pas pu opérer à Parakou.
Pour Emmanuel Tiando, cette situation quoique regrettable n’enlève rien à la validité du scrutin.