La justice française a émis un mandat d’arrêt international contre Bachar al-Assad. Ce dernier est accusé de complicité de crimes contre l’humanité pour les attaques chimiques perpétrées à l’été 2013 en Syrie.
Au total quatre mandats d’arrêt ont été émis ce mardi 14 novembre 2023, contre le président Syrien Bachar al-Assad par la justice française. Les plaignants accusent le dirigeant syrien de complicité de crimes contre l’humanité et complicité de crimes de guerre pour ces attaques au gaz sarin, qui avaient notamment fait plus de 1.000 morts le 21 août 2013 dans la Ghouta orientale, selon les renseignements américains.
Mais le président syrien n’est pas le seul concerné. Ces mandats sont également destinés au frère redouté de Bachar al-Assad, Maher, chef de facto de la Quatrième division – unité d’élite de l’armée syrienne – ainsi que deux généraux, Ghassan Abbas, directeur de la branche 450 du CERS, et Bassam al-Hassan, officier de liaison et chef de la sécurité.
Depuis avril 2021, des juges d’instruction du pôle crimes contre l’humanité du Tribunal judiciaire de Paris enquêtent sur ces attaques chimiques perpétrées en 2013 en Syrie et imputées au régime de Bachar al-Assad.
Selon Huffgtonpost, le régime syrien est la cible de plusieurs actions en justice lancées en Europe, en particulier en Allemagne. En France, le premier procès de responsables du régime syrien aura lieu du 21 au 24 mai à Paris : trois hauts responsables du régime de Bachar Al-Assad seront jugés pour complicité de crimes contre l’humanité et de délit de guerre, pour la mort de deux citoyens franco-syriens, Mazzen Dabbagh et son fils Patrick, arrêtés en 2013.
Mariette DOMINGO
