Dans le contexte brûlant de la crise politique au Niger, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, s’est rendu au Bénin pour des discussions clés. La diplomatie algérienne justifie sa présence en mettant en avant l’opposition aux régimes anticonstitutionnels et la nécessité de préserver la stabilité régionale.
Ahmed Attaf n’a pas ménagé ses mots pour expliquer la raison de sa présence au Bénin. La crise politique au Niger, consécutive à un changement anticonstitutionnel, nécessite une attention régionale urgente. L’Algérie, fidèle à son engagement pour le respect des principes constitutionnels, s’oppose fermement à tout renversement de régime non démocratique.
Le ministre des affaires étrangères algérien a souligné la convergence de la position de l’Algérie avec celle de la CEDEAO. Les deux entités partagent la même vision de coordonner leurs efforts pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger. La priorité est d’éviter une escalade de la crise qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour la région.
Lors de la rencontre entre les ministres des affaires étrangères, Olushegun Bakari, le ministre béninois, a renforcé l’attachement de son pays aux principes démocratiques et à la conquête du pouvoir par les urnes. Il a également exprimé la préoccupation partagée concernant la prolifération des régimes militaires non constitutionnels dans la région.
L’Algérie, consciente des enjeux de la crise, a pris l’initiative de mener des consultations avec d’autres pays régionaux tels que le Bénin, le Nigéria et le Ghana. L’objectif est d’éviter une intervention militaire de la CEDEAO au Niger et de trouver une solution diplomatique qui rétablisse l’ordre constitutionnel dans le pays.
