Afrique

Présidentielle au Gabon : L’opposition dénonce des arrestations et demande « une passation pacifique du pouvoir »

Alors que les résultats des élections de samedi 26 août 2023 sont toujours attendus, les Gabonais sont encore dans l’incertitude. Des arrestations dont celles de ce mardi 29 août 2023 de Francky Meba Ondo, vice-président de REAGIR a fait réagir l’opposition qui estime que le pouvoir sortant est en train de jouer la carte de l’intimidation face au pouvoir qui lui échappe.

Les Gabonais observent une grande prudence dans leur mouvement même si malgré les administrations et entreprises privées ont rouvert. Le couvre-feu en vigueur est censé contenir les éventuels remous sociaux. À ce stade du processus électoral, tous les regards restent tournés vers le Centre gabonais des élections (CGE). Par ailleurs, la télévision publique Gabon Première a affirmé que des « membres d’une bande ayant pour objectif de semer le chaos dès la proclamation des résultats » avaient été arrêtés, montrant parmi eux un activiste bien connu, qui a au micro appelé les jeunes « à ne pas sortir dans la rue ».

La plateforme de l’opposition Alternance 2023, à travers son directeur de campagne Mike Joktane, a assuré devant la presse que les tendances lui étaient « très favorables ». Ce dernier a énuméré des dysfonctionnements observés lors des scrutins de samedi, et appelé le président Ali Bongo à accepter « le choix souverain du peuple gabonais », tout en organisant « une passation pacifique du pouvoir » en faveur de l’opposant Albert Ondo Ossa.

Quant à François Ndong Obiang, le président de REAGIR, il a signalé la présence depuis le dimanche 27 août dernier des forces de sécurité, non-loin de son domicile, de celui d’autres opposants comme Alexandre Barro Chambrier, ou encore du siège de REAGIR qui sert de quartier général politique à « Alternance 2023 ».

Pendant ce temps, les Librevillois sont encore privés d’internet et d’accès aux médias internationaux, TV5, RFI et France 24.

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