Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le porte-parole du gouvernement du Bénin, Wilfried Léandre Houngbédji dément les allégations, relayées par le journaliste de RFI, Frédéric Couteau, sur une supposée construction d’une base militaire française dans le nord du pays.
Le Bénin n’abrite pas et n’a pas prévu d’abriter, à la date du mercredi 27 septembre 2023, une quelconque base militaire française. C’est ce qu’a, une fois de plus, rappelé le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, dans un message publié sur les réseaux sociaux. Cette sortie du porte-parole du gouvernement du Bénin, par ailleurs secrétaire général adjoint du gouvernement, fait suite à la circulation sur les réseaux sociaux d’un enregistrement audio de l’émission « Revue de presse africaine » de RFI du 26 septembre 2023 où il est question d’une supposée construction d’une base militaire au Bénin.
« Dans cet élément audio, le journaliste Frédéric COUTEAU a rapporté un prétendu site d’information dit « Mourya Niger » selon lequel une base militaire française serait en construction proche de la ville de Kandi et s’apprêterait à accueillir les troupes françaises dont le retrait progressif du Niger est annoncé. Ledit site ajoute que même si le Gouvernement du Bénin tente de démentir l’information, il reconnaît tout de même qu’il y a à Kandi des instructeurs Français et Belges dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes qui tentent de s’implanter dans les pays côtiers dont le Bénin », relève Wilfried Léandre Houngbédji.
Pas de base militaire française au Bénin
Selon lui, le Bénin bénéficie de temps à autre de l’appui d’instructeurs français, belges et américains. Une information qui n’est pas secrète, puisque lui-même l’a déjà signifié à de nombreuses reprises. Toutefois, « aucune base militaire française n’est en construction dans notre pays, et davantage pas dans le département de l’Alibori », déclare le porte-parole du gouvernement béninois.
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Par ailleurs, Wilfried Léandre Houngbédji informe que les instructeurs français « sont repartis depuis plus de six mois que leur mission s’est achevée ».
En conséquence, affirme le porte-parole, « il s’agit d’élucubrations de gens en quête de sensation et qui sans aucune enquête, s’autorisent des affirmations sans fondement. »
Ambroise AMETOWONA
