Société

Bénin : L’eau fait dégâts à Adjohoun, des morts enrégistrés

Alors que les eaux de crue déferlent, Adjohoun devient la dernière victime au Bénin, suscitant des inquiétudes quant à la rentrée imminente de l’année universitaire. Des actions urgentes sont en cours alors que les autorités sont aux prises avec la crise en cours.

La montée incessante des eaux de crue continue de causer des dégâts considérables au Bénin, détruisant des vies et perturbant les moyens de subsistance. Après les ravages de Kandi et Tchaourou, la ville d’Adjohoun subit désormais de plein fouet la colère de la nature. Cette crise en cours menace de jeter une ombre sur la rentrée scolaire prévue en septembre.

Au milieu de la montée tumultueuse des eaux de crue, Adjohoun rapporte une perte tragique en vies humaines. Deux personnes ont perdu la vie à la suite de cette inondation. Le maire de la commune exprime une inquiétude croissante car le pic des crues n’a pas encore été atteint. Il dresse un bilan poignant, soulignant que près de la moitié des quartiers de la ville ont été touchés, engloutissant une vaste étendue de territoire.

Mesures désespérées et réponse humanitaire

Alors que la communauté est aux prises avec cette catastrophe, les autorités locales mobilisent leurs efforts pour offrir un répit temporaire aux personnes déplacées. Le maire, s’adressant à Bip FM, révèle que des mesures sont en cours pour fournir un abri aux personnes touchées. Pour l’instant, la résidence du maire et les salles de classe sont réservées à l’usage. Alors que les victimes recherchent réconfort et soulagement, elles font appel aux autorités gouvernementales et à des personnes compatissantes pour obtenir de l’aide. Un survivant en détresse plaide : « L’eau est partout. Nous ne savons pas quoi faire ni où aller. S’il vous plaît, aidez-nous. »

Équilibrer tradition et sécurité

Au milieu de cette calamité, une énigme poignante surgit. Un survivant, faisant écho au sentiment de résilience, hésite à abandonner ses terres ancestrales. Exprimant un point de vue unique, cet individu demande de l’aide pour reconstruire sa maison à une altitude plus élevée, refusant d’abandonner l’endroit où résidaient ses ancêtres malgré les inondations récurrentes. « Même ici, vous pouvez nous aider. Nos ancêtres vivaient ici malgré les inondations« , affirment-ils.

Les communautés des régions du nord du Bénin partagent le sort d’Adjohoun. Des villes comme Tchaourou et Kandi sont aux prises avec une dévastation colossale due à la montée des eaux de crue. Alors que les eaux torrentielles continuent de faire des ravages, des maisons sont détruites, des moyens de subsistance sont perdus et la résilience des communautés est mise à l’épreuve jusqu’à ses limites.

Kevin da-SILVA

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