Après la période des vacances, les apprenants retrouvent ce lundi 18 septembre 2023 sur toute l’étendue du territoire nationale, le chemin des classes. Au Collège d’Enseignement Général (CEG) de Sèkandji, l’inondation retarde la rentrée. L’école se retrouve sous les eaux. Les parents et les élèves font face à des défis inhabituels, y compris la nécessité de porter des bottes pour aller à l’école. C’est le constat fait pas Bip Radio.
Le CEG Sèkandji est actuellement méconnaissable en raison des inondations massives. La cour de l’école est recouverte d’une eau stagnante de plus d’un mètre de profondeur. L’établissement est envahi par de l’eau, parsemée de nénuphars et d’herbes. Plusieurs salles de classe sont submergées, avec des bancs laissés à l’intérieur, et d’autres sont en piteux état. Les élèves doivent marcher dans l’eau pour accéder aux salles de classe épargnées par les inondations rapporte Bip Radio.
De nombreux parents d’élèves ont été contraints de reporter la rentrée scolaire en raison de la situation. Certains ont décidé d’attendre que le niveau de l’eau baisse avant d’envoyer leurs enfants à l’école. D’autres envisagent d’acheter des bottes pour leurs enfants, craignant que l’eau ne les emporte. L’accès à l’éducation devient un défi supplémentaire pour ces familles déjà confrontées à des difficultés financières pour l’achat des fournitures scolaires.
Les inondations au CEG Sèkandji sont devenues une triste réalité depuis plusieurs années. Les élèves, comme Belvine, ont dû s’habituer à cette situation désastreuse. Ils espèrent désormais que des mesures seront prises pour aménager l’école et protéger leur santé contre les maladies potentielles liées aux inondations.
Cette rentrée scolaire dans ces conditions difficiles souligne l’urgence d’une intervention pour améliorer l’infrastructure de l’école et garantir un environnement d’apprentissage sûr pour les élèves.
Kevin da-SILVA
