À Ségbana, dans le département de l’Alibori, les populations, notamment les hommes, vivent désormais la peur au ventre. Il sont confrontés depuis peu, à un phénomène énigmatique. Il s’agit de la disparition tout azimut des pénis.
«Il m’a appelé avec insistance, et m’a tendu la main. C’est lorsque je lui ai serré la main que j’ai constaté qu’il a porté deux bagues aux doigts. Là, j’ai eu la chair de poule. Mais il m’a dit qu’il est venu aiguisé sa « daba ». J’ai eu envie de pisser quand je suis rentré dans chambre. Il ne me quitta pas des yeux. J’ai commencé par pissé incessamment, et là, mon pénis s’est recroquevillé, tel un escargot. Sans doute, j’ai alerté la population de la situation. Finalement, on l’a amené au commissariat. Depuis ce temps, je ne me sens pas en bonne santé» s’est confié un forgeron, visiblement dépassé, au micro de nos confrères de la Radio Bio Guerra de Sègbana.
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Comme ce forgeron, ils sont des dizaines d’autres personnes a subi le même sort. Rien que par un geste de courtoisie et de salutation, les individus arrivent à dérober mystiquement et de manière sournoise, leurs appareils génitaux mâle. Un mode opératoire fort empli de discrétion mais, met en péril la vie des paisibles populations. Si certains victimes avouent avoir perdues leur pénis dans la foule, après des séances de prière dans les mosquées, d’autres estiment que cela leurs est arrivé dans la rue après avoir salué et serré la main des individus mals intentionnés.
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Face à cette situation à caractère insolite, le Chef de l’arrondissement de la Zone, Abdul Razack Kora, appelle la population à rester sur ses gardes et à faire preuve de vigilance en s’abstenant de saluer des inconnus ayant des bagues aux doigts. Il a, par la même occasion, précisé que certains présumés coupables sont arrêtés et placés en garde à vue.
Ignace TOSSOU
