Sécurité

Dotation d’un système moderne de surveillance : Le Bénin renforce la sécurité de sa façade maritime et des frontières

Dans le cadre de la lutte contre la piraterie et la criminalité dans les eaux nationales, le Bénin s’est doté d’un système moderne de surveillance de la façade maritime et des frontières de Krakè et d’Hillacondji. La préfecture maritime a invité, vendredi 7 mars dernier, les hommes des médias à découvrir ce joyau mis en place par l’Etat béninois.

Une fois n’est pas coutume, la préfecture maritime a ouvert ses portes aux journalistes. Cette plongée des hommes des médias au cœur du dispositif de surveillance de la façade maritime et des frontières de Krakè et d’Hillacondji s’est effectuée sous le regard bienveillant du préfet maritime, l’amiral Fernand Maxime Ahoyo. Au cours de la visite guidée des lieux, placée sous le thème de « l’action de l’Etat en mer », les journalistes ont été éclairés sur les nouvelles mesures prises pour renforcer la lutte contre toutes formes d’activités illicites en mer.

En service depuis 12 mois, le système moderne de surveillance de la façade maritime et des frontières d’Hillacondji et de Kraké est un dispositif de couverture optimale par le biais de radars de très grande portée répartis dans quatre différentes villes que sont Allada, Grand-Popo, Ouidah et Cotonou. De même, des caméras de surveillance sont placées dans les zones de Sème-Kraké et d’Hillakondji pour assurer le contrôle des points de dépôt de stock et des frontières. Le centre de surveillance de la préfecture maritime dispose également d’un système de communication intégré susceptible de détecter des navires n’importe où dans le monde ainsi que toutes formes de pollution d’hydrocarbure en mer.

Selon les explications de l’amiral Fernand Maxime Ahoyo, le Bénin est le seul pays de la sous-région à installer ce dispositif sécuritaire qui fonctionne 24h sur 24h. La parfaite collaboration avec la marine nationale, le service des douanes, la police républicaine et tous les acteurs du secteur maritime participe à renforcer la lutte contre le terrorisme à travers la réquisition de transport illicite de matières hydrologiques pour le compte de l’ennemi.

Ce dispositif sécuritaire moderne a déjà fait ses preuves. Il a à son actif des prouesses qui attestent de l’efficacité de ce nouveau moyen de défense. On peut citer, entre autres, la participation à la sécurisation des lieux des manifestations proches de la mer ; la détection de plusieurs navires transportant les hydrocarbures illicitement ; la réquisition du navire Ak Masha le 2 janvier 2025.
La préfecture maritime, a précisé l’amiral Fernand Maxime Ahoyo, est un organe de coordination de l’action de l’État en mer. Elle coordonne les activités de toutes les administrations qui interviennent en mer dans divers domaines : pêche, environnement, tourisme, sécurité, etc. Sa mission consiste à assurer la sécurité maritime, la lutte contre la criminalité et la protection de l’environnement.

La visite s’est achevée sur une bonne note : la remise d’attestation de fin de formation en pilotage de drone à une dizaine d’agents de la douane. Ces efforts témoignent de la volonté de l’Etat à assurer efficacement la sécurité des populations riveraines et frontalières.

Baudouin AMEGBEGNI

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