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Football : Ouzérou Abdoulaye sur sa carrière « je n’ai pas atteint mon plafond »

Ancien international béninois et médaillé de bronze à la Can junior 2005, Ouzérou Abdoulaye s’est confié au groupe de presse Daabaaru sur sa carrière. Pour l’ancien attaquant des Écureuils, les fruits n’ont pas porté la promesse des fleurs.

On se souviendra de sa participation à la Can juniors en 2005 avec le Bénin, mais aussi d’une carrière mouvementée marquée par de nombreux changements de clubs. Dans un entretien avec le groupe de presse Daabaaru, l’ancien attaquant des Buffles du Borgou est revenu sur son parcours.

A la question de savoir si la gestion de sa carrière a été bonne ou mauvaise, Ouzé n’a pas fait recours à la langue de bois.  « …sans rentrer dans les détails, je dirai que je l’ai mal géré car vu mon potentiel et ce que les observateurs prédisaient sur moi, je n’ai pas atteint mon plafond. Je regrette en gros de ne pas avoir pu faire mieux parce que je suis fondamentalement persuadé que j’avais le talent pour aller plus haut ». Un parcours pas donc totalement rose que le principal intéressé attribut notamment à de mauvais choix ou à de la malchance. « J’aurais dû avoir une tout autre carrière sans certaines erreurs et aussi parfois il faut dire que j’ai été malchanceux sur certains coups », a-t-il ajouté.

Appelé à raconter le plus beau jour de sa carrière de footballeur, Ouzérou Abdoulaye s’est remémoré une rencontre qui date de 15 ans. C’était lors de la Coupe d’Afrique des nations junior à Cotonou. « J’étais annoncé comme la vedette de l’équipe mais à l’arrivée je me suis retrouvé à ne pas jouer dans la compétition. Mais lors du dernier match (en match de classement contre le Maroc ndlr), l’entraineur a décidé de me faire jouer et j’avais, avant le match, juré à mes amis que j’allais prouver que les gens ont eu tort en me mettant à l’écart. Je l’ai fait en marquant un but. J’ai donc eu le sentiment d’avoir pris ma revanche »

Avec une carrière longue de 14 ans, Ouzérou Abdoulaye a tiré des leçons qu’il a partagées avec la jeune génération. « Le football c’est beaucoup de travail et un peu de chance. Il faut donc travailler pour attirer la chance. Il ne faut jamais abandonner tout en se donnant les moyens d’y arriver bien-sûr » a-t-il conclu.

Roman Bestino

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