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Grand-Popo : Les jeunes sensibilisés sur les réformes du gouvernement pour l’emploi

L’Association pour le développement de Grand-Popo (ADGP) a organisé, mercredi 9 février, un atelier de sensibilisation des jeunes de la commune sur les réformes dans le secteur de l’emploi. Appuyée dans cet exercice par la Mairie, elle vise une meilleure insertion professionnelle de la jeunesse de la ville.

« Opportunités d’assistance aux entreprises » et « opportunités d’emploi aux jeunes diplômés ». C’est les thèmes de l’atelier organisé par l’ADGP pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes et le développement des entreprises de Grand-Popo. Il est principalement question pour l’ADGP de partager avec les jeunes et les entreprises les réformes engagées par le gouvernement du Bénin pour encourager l’emploi. « Nous avons estimé qu’il est important de répondre à une attente importante de notre jeunesse, celle de l’insertion dans l’emploi », a souligné Ayrui Tonato, président de l’Association. Pour lui, c’est un atelier qui intervient comme une réponse urgence à la question de l’insertion des jeunes de Grand-Popo.

« Donner de l’information aux jeunes est un pouvoir qui leur permettra de s’organiser et s’orienter pour leur insertion professionnelle. Cette initiative profite bien à la commune de Grand-Popo », a précisé le représentant de l’autorité communale, Benjamin Kouletio. Selon lui, l’insertion des jeunes est une préoccupation permanente pour le conseil communal. Il ne manque pas de remercier le gouvernement pour avoir mis en place d’importants outils pour faciliter l’emploi des jeunes. Il met notamment l’accent sur l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et le Projet spécial d’insertion dans l’emploi (PSIE).

Plusieurs outils pour faciliter l’emploi au Bénin

Partenaires associés à l’atelier, les responsables de ces deux structures ont à travers deux communications riches et interactives mis en lumière toutes les opportunités d’emploi qui existent au Bénin. Pour le compte de l’Anpe, son directeur général Urbain Amégbédji a présenté les opportunités d’insertion qu’offre aux jeunes béninois l’agence. Avant d’y arriver, il a clarifié le contexte de l’emploi au Bénin et la notion du chômage. S’il reconnaît que le sous-emploi est élevé dans le pays, il souligne que le taux de chômage est peu important. « Le taux du sous-emploi très élevé chez nous démontre le dynamisme de la population », précise le DG de l’ANPE.

Dans la perspective de renforcer l’accès des jeunes à l’emploi, plusieurs réformes ont déjà été engagées par l’exécutif béninois. Elles touchent particulièrement le renforcement des prérogatives de l’ANPE pour un soutien plus accru aux jeunes diplômés et à ceux sortis plus tôt du système scolaire. Le communicateur a alors invité les premiers à s’inscrire sur le site web de l’ANPE comme demandeurs d’emploi. Une inscription qui va ouvrir la voie à un processus d’accompagnement pour leur insertion réussie dans l’emploi. Les jeunes non diplômés bénéficient quant à eux d’un programme de renforcement de capacités leur permettant d’aller sur le marché de l’emploi. Pour ce, ils sont appelés à s’inscrire sur la plateforme « Azoli ».

D’autres réformes sont à venir. Entre autres, il y a la transformation de l’ANPE en Guichet unique de promotion de l’emploi et la création du Guichet unique de promotion de l’entrepreneuriat. Également, des dispositions permettront la mise en place d’un écosystème pour favoriser les entreprises et l’amélioration du climat des affaires au Bénin. Ce qui induit une fiscalité et un code de l’investissement améliorés, une sécurité juridique et la création de la zone industrielle de Glo Djigbé.

Par ailleurs, a relevé Urbain Amégbédji, l’ANPE va œuvrer pour inverser la tendance pour avoir 70 % d’apprenants dans l’enseignement technique et la Formation Professionnelle.

La seconde communication a porté sur le Programme Spécial d’insertion dans l’emploi PSIE. Initié par le gouvernement, il est un dispositif idéal pour la réduction du chômage au Bénin. « On ne décrète pas l’emploi. Même si le chef de l’État fait des réformes, il mène parfois des actions commando. Donc le PSI est comme une action commando pour illustrer comment faire l’insertion professionnelle à partir de l’entreprise », souligne son coordonnateur, Charlemagne Lokossou. C’est un programme, explique-t-il, permettant d’aider les jeunes à faire valoir leurs compétences auprès des entreprises, et à celles-ci d’avoir du personnel de qualité.

Ambroise AMETOWONA

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