Mode

Mode béninoise : Lolo Andoche crée un centre de formation pour relever le niveau

Dans le souci de fournir les rudiments nécessaires aux aspirants au métier de la haute couture au Bénin, Lolo Andoche met sur pied un centre de formation et de perfectionnement (CFP). Il l’a annoncé sur le n°

Manque criard de main d’œuvre qualifiée, manque de finesse, de finition de qualité, de professionnalisme dans le travail. Ce sont là les principales raisons qui ont motivé l’icône de la mode « Made in Benin », Charlemagne Andoche Amoussou à créer le Centre de formation et de perfectionnement « CFP-Lolo Andoche ». C’est du moins ce qu’a fait comprendre le créateur de mode aux journalistes présents à la rencontre n°299 du Press Club Café Médias Plus.

Comptant sur le professionnalisme du styliste modéliste martiniquais Marc José Péro, présent à ses côtés ce jour-là, Lolo Andoche promet au sein de son Centre, un savoir-faire à la hauteur des exigences du métier à notre siècle. « Ce n’est plus un métier où le patron tourne la machine et tu regardes faire et arrives à le faire à un moment donné. Il faut des techniques, il faut apprendre la mode technique, la mode scientifique pour pouvoir faire de la vraie mode », confie-t-il.

Une formation de haut vol

Sur ce, le CFP-Lolo Andoche propose des formations purement pratiques qui s’étendent sur trois ans selon le bon-vouloir de l’apprenant. La première année qui dure huit mois de formation permettra à l’apprenant d’être un modéliste, un opérateur modéliste. Maîtrisant ainsi le b.a- ba de la couture, il pourra faire des patrons et coudre, a expliqué Lolo Andoche. Au terme de la deuxième année de formation, celui-ci deviendra styliste modéliste et sera à même de créer, puis coudre à proprement dit. La troisième année est quant à elle réservée à la maîtrise de la haute couture. L’apprenant est formé pour réussir la couture des robes de soirée, de mariage, et tout ce qui est complexe dans le métier de la couture.

D’après les confidences de Charlemagne Andoche Amoussou, les aspirants au métier de la couture de nos jours, sont pour la plupart détenteurs du diplôme du baccalauréat ou d’université. Accepter donc de se faire former comme cela se doit, selon lui, ne profiterait qu’au Bénin ; car ajoute-il, la mode évolue au Bénin et devient de plus en plus exigeante.

Darie da SILVA

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