A quoi ressemble Threads, la nouvelle application lancée par Mark Zuckerberg ?

Avec plus de 30 millions de comptes créés moins de 24 h après son lancement, Threads, le nouveau réseau social lancé par le géant américain Mark Zuckerberg fait parler de lui dans plus d’une centaine de pays. Mais à quoi donc ressemble cette nouvelle plateforme ?

Comme son nom l’indique, le nouveau réseau social Threads est directement lié à Instagram, et non Facebook. Autrement dit, la première connexion à Threads se fait directement en utilisant son compte Instagram, nécessaire à l’inscription sur Threads. Nom, biographie, photo de profil… L’application peut récupérer directement ces données d’Instagram pour créer le profil Threads.

Threads se présente comme « l’application de conversation au format texte d’Instagram » sur les plateformes de téléchargement d’applications. Concrètement, il ressemble en beaucoup de points à Twitter. Une plateforme de micro-blogging, avec des caractéristiques similaires. Les captures d’écran montrent une apparence très similaire à celle de Twitter et, comme Twitter, elle s’appuie sur de courts messages écrits qui peuvent être partagés, mis en signet ou faire l’objet d’une réponse. Les différences résident dans le vocabulaire utilisé : les « retweets » de Twitter sont ici appelés des « reposts », et les « tweets » sont des « threads ».

Les restrictions en termes de longueur de texte sont également plus souples. S’il est possible d’écrire 280 caractères par « tweet » sur Twitter, il est possible d’en écrire 500 avec Threads, qui permet également d’intégrer des vidéos d’une durée allant jusqu’à 5 minutes. Le « thread » peut également être partagé sous forme de lien sur d’autres plateformes. Les utilisateurs ont la possibilité d’aimer, commenter ou repartager les messages postés sur la plateforme. Le fil «général» comporte déjà des profils reconnus, comme le compte de la plateforme Netflix mais aussi des médias comme le Washington.

Lorsque l’on entre dans Threads, il y a une mise en garde qui attire l’attention et pourrait devenir un facteur qui fait hésiter certains utilisateurs à souscrire à cette application : la protection de la vie privée. Meta indique clairement qu’il peut collecter des informations « liées à votre identité ». Et la liste est longue des données liées à votre santé, à vos informations financières, à vos contacts, à votre historique de navigation, à votre localisation, à ce que vous achetez et à d’autres choses.

Pour le moment, c’est une plateforme déjà très apprécié dans les rangs des internautes.

Mariette DOMINGO