La Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET) a tranché, mardi 11 juillet, le dossier du Libanais poursuivi pour usage de faux permis de conduire béninois. Reconnu coupable, il a été condamné à six mois de prison ferme.
Le libanais a été arrêté et placé en détention provisoire dans une affaire d’usage de faux permis de conduire béninois. En effet, pour se faire établir un permis de conduire international, le prévenu a recouru à son permis béninois qu’il utilise depuis plusieurs années déjà. Lors du retrait de permis international, où il fallait présenter le permis béninois, les agents de l’Agence nationale des transports terrestres (ANaTT) découvrent qu’il ne s’agit pas d’un permis authentique. Des irrégularités ont été relevées sur le document du Libanais.
Au cours de l’audience, l’accusé a nié les faits. Il a affirmé ne pas savoir que c’était un faux permis de conduire. L’expatrié a expliqué qu’il s’est fait établir ce permis de conduire béninois par un ancien collaborateur à qui il a confié avoir remis un montant de 85 000 FCFA depuis plus de 4 ans.
Au terme des débats, le ministère public a requis contre le mis en cause 6 mois de prison dont 3 ferme et 500 000 FCFA d’amende pour « fausse attestation ». Mais la Cour a tranché en le condamnant à six mois de prison ferme et au paiement d’une amende de 200 000 FCFA.
Mariette DOMINGO
