Les tensions qui ont lieu au Niger depuis quelques jours retiennent toujours l’attention. Depuis lors, la CEDEAO est une dans une mission de médiation afin de ramener les balles à terre. Ce mercredi, une délégation de l’institution sous-régionale est attendue à Niamey.
Une première délégation de la CEDEAO sera à Niamey ce mercredi 2 août 2023. Une délégation qui sera menée par un ancien président nigérian, le général Abdulsalami Abubakar. Cette descente intervient après l’ultimatum donné par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) aux putschistes, selon un tweet de Serge Daniel. D’après le journaliste franco-béninois, correspondant de Radio France Internationale (RFI), des rencontres sont prévues avec tous les acteurs et ceci pour tenter de faire fléchir la junte. L’objectif est de négocier un « retour complet à l’ordre constitutionnel » avec les militaires putschistes. Une mission hautement risquée quand on sait que depuis le coup d’état, les putschistes radicalisent leur position et refusent de lâcher prise.
Le sultan de Sokoto, Muhammadu Sa’adu Abubakar, l’un des chefs religieux les plus influents du nord du Nigeria, frontalier du Niger, fait également partie de cette délégation. Ce sera la première médiation menée par l’organisation régionale au Niger depuis le coup d’État du 26 juillet dernier.
Par ailleurs, ce même mercredi, les chefs d’état-major des pays membres de la Cédéao se réunissent parallèlement à Abuja pour discuter d’une éventuelle intervention militaire.
Mariette DOMINGO