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Coup d’État au Niger : Vers la création d’un mouvement « Rebelle » émergent pour rétablir Bazoum

Dans un contexte politique tendu au Niger, un mouvement de résistance baptisé Conseil de la Résistance pour la République (CRR) a été annoncé le mardi 8 août 2023. Composé de figures politiques, dont l’ancien ministre Rhissa Ag Boula, ce mouvement vise à rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions et à soutenir les efforts de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Cependant, cette initiative émerge alors que les pourparlers diplomatiques stagnent et que les tensions internationales montent.

Dans une déclaration publiée le 8 août 2023, des cadres affiliés à l’ancien régime de « la renaissance » annoncent la naissance du Conseil de la Résistance pour la République (CCR). Ce mouvement, dirigé par d’anciens acteurs politiques, s’engage à œuvrer pour le « rétablissement de l’ordre constitutionnel et la plénitude de la Présidence de Mohamed Bazoum dans ses fonctions ». Parmi les figures majeures de ce mouvement, l’ancien ministre Rhissa Ag Boula, une figure historique ayant joué un rôle crucial dans l’ancienne rébellion touarègue des années 80-90.

Le CCR, en accord avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), se positionne comme un allié majeur dans la crise politique actuelle. La déclaration confirme que plusieurs personnalités politiques de premier plan au Niger ont déjà rallié le mouvement, bien que par mesure de sécurité, ils ne puissent le confirmer publiquement. Alors que les efforts diplomatiques pour rétablir la stabilité politique s’essoufflent, le CCR émerge en tant que potentiel acteur clé.

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La mise en place de ce mouvement intervient dans un contexte de tensions accrues. La junte actuellement au pouvoir au Niger a rejeté une tentative de médiation de la part de pays africains. À seulement deux jours d’une réunion cruciale de la Cédéao, cette organisation régionale menace d’une possible intervention militaire pour rétablir la démocratie. Il s’agit du septième coup d’État en Afrique occidentale et centrale en trois ans, une situation qui suscite des préoccupations à l’échelle internationale.

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