Politique

Expulsion de l’ambassadeur de l’UE : Les justifications du gouvernement béninois

Au lendemain de la fuite dans les médias du renvoi de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne au Bénin, Oliver Nette, le gouvernement, à travers son porte-parole, le ministre Alain Orounla, s’est prononcé sur les raisons de cette décision prise le 20 novembre 2019.

Comme une trainée de poudre les médias ont annoncé ce mardi, la décision du gouvernement béninois de retirer au chef de la délégation de l’Union Européenne son accréditation, lui intimant l’ordre de quitter le territoire national au plus tard le 30 novembre.

Ce mercredi, le ministre porte-parole du gouvernement du Bénin, à l’issue du Conseil des ministres, a réagi pour donner les raisons qui ont poussé l’Etat béninois à mettre fin au séjour de l’ambassadeur Oliver Nette au Bénin. « La conduite de l’ambassadeur, chef de file de la délégation de l’Union Européenne depuis la présentation de sa lettre de créance, n’a pas été exempte de reproches », indique le ministre porte-parole du gouvernement, Me Alain Orunla. « Il avait déjà fait savoir dès sa prise de fonction, que loin de s’impliquer dans la coopération avec l’Union Européenne, sa mission pour lui, selon son entendement, devrait être politique », poursuit-il.

Pour le ministre porte-parole du gouvernement, le Bénin entretient une coopération « particulière » et « dynamique » avec l’UE, et donc ne pourrait s’en passer. Toutefois, « il est apparu que cette coopération qui se porte très bien et qui est incontournable, …, a été un peu perturbée par les activités entreprises pas ce diplomate qui se laisser même aller à des activités que nous pourrions considérer comme subversives », souligne-t-il.

Telles sont, selon Me Alain Orunla, les raisons qui ont poussé le chef de l’Etat, Patrice Talon, a mettre fin à l’accréditation de l’ambassadeur Oliver Nette au Bénin. De sources concordantes, il est reproché au chef de la délégation de l’UE sa trop grande implication dans les questions politiques du pays. Il est perçu comme étant trop proche de l’opposition et des organisations de la société civile critiques des actions du gouvernement.

Ambroise AMETOWONA

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