Des tensions politiques éclatent au Niger alors que des éléments de la garde présidentielle ont bloqué les abords de la présidence, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité du Président Mohamed Bazoum. Le gouvernement a réagi en déclarant que l’Armée et la Garde Nationale prendront des mesures si les mutins ne se calment pas. Cependant, la présidence a assuré que le dirigeant du pays est en sécurité et n’est pas retenu en otage.
Suite au blocage des abords de la présidence nigérienne par des éléments de la garde présidentielle, l’institution publique a fait une première déclaration. Le gouvernement avertit que l’Armée et la Garde Nationale sont prêtes à agir si les mutins ne reviennent pas à la raison. Cette déclaration souligne la gravité de la situation et témoigne des tensions croissantes au sommet de l’État.
Face aux inquiétudes concernant la sécurité du Président Mohamed Bazoum, un proche du dirigeant a rassuré en affirmant qu’il est sain et sauf. Le Président est accompagné de son aide de camp et de plusieurs membres de sa sécurité rapprochée. La présidence insiste sur le fait qu’il n’est pas retenu en otage par la garde présidentielle, malgré les mouvements agités autour de la présidence.
Selon les informations relayées par la presse, les événements semblent être liés à une tentative de limoger le Général Omar Tchiani, qui occupe un poste à la présidence depuis plus de 10 ans. Cette tentative aurait déclenché la réaction de la garde présidentielle, entraînant la crise actuelle au sommet de l’État. L’évolution de cette situation reste incertaine et suscite des interrogations quant à la stabilité politique du pays.
Aux dernières nouvelles, le président de la Cedeao Bola Tinubu a aussi réagi par rapport à cette situation.
Kevin da-SILVA
