Patrimoine mondial de l’Unesco : En dehors du Koutammakou béninois, les cinq autres sites africains inscrits cette année
Réunis à Riyad, en Arabie Saoudite, le comité en charge de l’examen des candidatures pour l’inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco a reconnu et classé le Koutammakou, partie située dans le Bénin, comme site à protéger. En dehors de ce site du Bénin, cinq autres sites africains ont été classés sur cette liste pour cette année.
1. Massif Forestier d’Odzala Kokoua, République du Congo
Le Massif Forestier d’Odzala Kokoua en République du Congo est accepté en raison de l’une des plus importantes populations d’éléphants d’Afrique centrale qui y réside. Ce site exceptionnel est également placé sous la protection de l’UNESCO afin de préserver sa biodiversité unique.
2. Forêts Sèches de l’Andrefana, Madagascar
Les Forêts Sèches de l’Andrefana à Madagascar sont reconnues pour leur biodiversité exceptionnelle, abritant des espèces de lézards et d’oiseaux uniques au monde.
3. Gedeo, Éthiopie :
L’UNESCO classe également des paysages culturels, et le Gedeo en Éthiopie en est un exemple remarquable. Ce site marie harmonieusement des forêts sacrées et des stèles mégalithiques, préservant ainsi un mode de vie traditionnel précieux.
4. Parc National des Monts Balé, Éthiopie
Le Parc National des Monts Balé, également en Éthiopie, rejoint la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Ce site unique allie une beauté naturelle époustouflante à une richesse culturelle fascinante.
5. Djerba, Tunisie
L’île de Djerba, en Tunisie, est souvent associée à ses plages paradisiaques. Cependant, les autorités tunisiennes ont déposé un dossier auprès de l’UNESCO pour démontrer que Djerba est bien plus que cela. Cette inscription, notamment favoriser par vingt-quatre monuments de l’île, vise à reconnaître et préserver son riche patrimoine culturel.
Ces nouvelles inscriptions au Patrimoine Mondial de l’UNESCO témoignent de la diversité et de la richesse du patrimoine africain, tout en renforçant l’engagement envers la préservation de ces trésors pour les générations futures.
Ambroise AMETOWONA
