Afrique

Violences contre les journalistes au Niger : La liberté de la presse en péril depuis le putsch

Depuis le coup d’État ayant renversé le président Mohamed Bazoum, les journalistes au Niger font face à une vague de violences et de menaces. Les partisans des putschistes ciblent les médias, mettant en danger la liberté de la presse dans le pays.

Depuis le renversement du président Mohamed Bazoum, le Niger traverse une période tumultueuse, marquée par des tensions politiques et des troubles sociaux. Dans ce climat agité, la liberté de la presse est menacée, avec une recrudescence inquiétante de violences et de menaces visant les journalistes.

Les journalistes, dont le rôle crucial est de rapporter les événements au public et d’assurer la transparence, sont devenus les victimes d’une escalade de violence. Les partisans des putschistes, fervents soutiens du coup d’État du 26 août, s’en prennent violemment aux médias et à ceux qui les représentent sur le terrain. Cette vague d’agressions inclut les menaces directes, les attaques physiques, les coups et les blessures, ainsi que les pertes matérielles.

Journalistes locaux et expatriés touchés

Aucune catégorie de journalistes n’est épargnée par ces actes de violence perpétrés par les partisans du coup d’État. Tant les journalistes locaux que les correspondants expatriés sont pris pour cibles. Ces derniers, venus couvrir les développements sur place, se retrouvent confrontés à un environnement hostile, où leur sécurité est compromise. Des journalistes expatriés ont été agressés au niveau du stade Général Séni Kountché, subissant des blessures physiques et des pertes matérielles, voire la perte de leurs pièces d’identité et de leurs papiers de séjour.

Face à cette montée de violences, Ibrahim Harouna, Président de la maison de la presse, lance un appel pressant aux membres du Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP), l’entité dirigeante issue du coup d’État. Il exhorte les putschistes à prendre leurs responsabilités en assurant la sécurité des journalistes. « Ils ont pris le pouvoir, c’est à eux d’assurer la sécurité, c’est à eux d’assurer le respect de la loi en matière de la liberté de presse et de la liberté d’expression« , déclare-t-il.

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