Les fidèles de la mosquée centrale de Cadjèhoun n’ont pas pu effectuer la prière du vendredi 27 octobre dernier. Ceci en raison de l’interdiction d’accès au lieu de communion avec Allah autorisée par l’union islamique du Bénin.
La tension entre l’imam de la mosquée centrale de Cadjèhoun et le comité de gestion semble ne pas s’abaisser. En témoigne, le non-lieu de la prière du vendredi dernier. En effet, l’union islamique du Bénin, au regard de l’intensification de la crise, a interdit l’accès et la militarisation de la mosquée.
A l’origine de la crise, la volonté de l’imam d’imposer son fils aîné au poste d’imam adjoint. Une décision male vue par le comité de gestion qui a opposé un refus catégorique. Afin d’empêcher des troubles à l’ordre public, l’union islamique du Bénin a dû procéder momentanément à la fermeture des lieux. L’autre point qui divise les deux parties est la lenteur dans les travaux de rénovation de la mosquée. Depuis près de 20 ans, les travaux peinent à s’achever. Une mauvaise gestion des ressources serait à l’origine de cette lenteur.
Mariette DOMINGO
