Afrique de l'ouest

CEDEAO : « l’intervention militaire au Niger est toujours sur la table », selon le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló »

Dans une interview accordée à France 24, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, est revenu sur le coup d’Etat au Niger. Pour l’ancien président en exercice de la CEDEAO, une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays est toujours envisagée.

Au micro de France 24, le président Umaro Sissoco Embaló n’est pas allé du dos de la cuillère pour condamner à nouveau le coup de force intervenu le 26 juillet au Niger. Pour lui, il est inacceptable « qu’en plein 21ème siècle qu’on assiste encore à des coups d’Etat. C’est totalement démodé ».

« C’est la tradition des années 70-80 qui est en train de revenir », ajoute le président de Guinée-Bissau.

Umaro Sissoco Embaló reconnait qu’actuellement les négociations sont au point mort. Et dans ce cas précis, « l’intervention militaire de la CEDEAO est toujours sur la table », selon lui. Et de poursuivre : « Je ne peux pas vous donner la date. Vous savez que c’est une question stratégique, c’est une question militaire ».

Coup d’Etat du Niger, la CEDEAO restera ferme

Pour l’ancien président en exercice de la CEDEAO, l’organisation restera ferme sur le principe de retour rapide à l’ordre constitutionnel parce qu’ « il y va de la crédibilité de la CEDEAO ». Selon Umaro Sissoco Embaló, si l’organisation sous-régionale avait fait preuve de fermeté dans les cas du Mali, du Burkina Faso et autres, il n’y aurait pas le cas du Niger. « Dès le premier coup d’État, on aurait dû être ferme et prendre des mesures », souligne-t-il.

Dans le cas du Niger, précise-t-il, « une transition n’est pas acceptable » contrairement à ce que la CEDEAO a laissé faire au Mali, Burkina Faso, …

Ambroise AMETOWONA

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