Commonwealth : Le Gabon temporairement suspendu jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel
Au terme d’une réunion du 63ème Groupe d’action ministériel du Commonwealth, mardi 19 septembre, le Gabon a été suspendu partiellement du Commonwealth. L’organisation exige du pays un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai de deux ans.
La suspension partielle du Gabon, annoncée dans un communiqué officiel du 63e Groupe d’action ministériel du Commonwealth, entraîne une série de conséquences significatives pour le pays. Le Gabon est désormais exclu des Conseils du Commonwealth, en plus d’être privé de participation à toutes les réunions et événements intergouvernementaux du Commonwealth, y compris les réunions ministérielles et le sommet CHOGM.
L’une des décisions les plus cruciales prises lors de cette rencontre historique est la mise en place d’une échéance. Les ministres ont déterminé que si des progrès acceptables ne sont pas réalisés dans les deux années à venir, une suspension totale de l’adhésion du Gabon au Commonwealth sera envisagée. Le Secrétaire général du Commonwealth a été exhorté à poursuivre son rôle de médiateur auprès du Gabon, en fournissant une assistance technique pour remédier à la situation et faciliter le retour du Gabon à la démocratie.
Parallèlement, le 63e Groupe d’action ministériel du Commonwealth a lancé un appel pressant au Gabon, en tant que membre du Commonwealth, pour qu’il respecte les valeurs et les principes fondamentaux de l’organisation. Un délai strict de deux ans, à compter du 30 août 2023, a été fixé pour l’organisation d’élections crédibles. De plus, le pays est tenu de garantir l’intégrité personnelle, la sécurité, la santé et les droits de l’homme de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, ainsi que des membres de sa famille et de son gouvernement.
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Cette décision du Commonwealth envoie un signal clair au Gabon concernant la nécessité de restaurer la démocratie et de respecter les droits de l’homme. Le monde attendra de voir comment le pays réagira à cette suspension partielle et si des actions concrètes seront entreprises pour rétablir l’ordre constitutionnel dans les délais impartis.
Franck-Marie AGOSSOU