L’annonce de la prise de pouvoir par les militaires au Gabon a suscité des vagues d’incertitude, poussant l’Union européenne à se préparer à une réunion d’urgence. Si les informations sur le coup d’État se révèlent exactes, les ministres européens des Affaires étrangères se pencheront sur la situation le 31 août à Tolède, selon le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
La potentielle confirmation du coup d’État au Gabon serait une source d’inquiétude pour l’Union européenne, qui voit dans cette situation une source accumulée d’instabilité régionale. Josep Borrell a souligné que si les nouvelles étaient avérées, elles seraient immédiatement mises à l’ordre du jour des discussions des ministres des Affaires étrangères le 31 août. En témoigne ces propos : « Je n’ai appris ces nouvelles que tôt ce matin, elles sont trop confuses pour l’instant. Si ces informations sont confirmées, il s’agit d’un nouveau coup d’État militaire qui accroît l’instabilité dans l’ensemble de la région. Si ces informations sont confirmées, je les soumettrai aux discussions des ministres des Affaires étrangères le 31 août ». Les répercussions de ce développement inquiètent les dirigeants européens, car elles pourraient avoir des conséquences à grande échelle.
La déclaration militaire sur la prise de pouvoir au Gabon a été diffusée par la chaîne de télévision Gabon 24. Les forces de défense et de sécurité ont annoncé avoir créé un Comité de transition et de restauration des institutions et avoir dissous toutes les institutions d’État. . Ils ont justifié leur action au nom du peuple gabonais et ont annulé les élections du 26 août ainsi que leurs résultats préliminaires.
Le Gabon est plongé dans une période d’incertitude après l’annonce de la prise de pouvoir par les militaires. Alors que des coups de feu ont été signalés à Libreville et que la victoire du président sortant a été confirmée, le pays cherche des réponses. L’Union européenne, quant à elle, suit de près la situation, avec une attention particulière pour la réunion prévue à Tolède, où les destinées du Gabon et de la région pourraient se voir redessinées.
Kevin da-SILVA
