Politique

Coup d’État au Niger : L’impact économique se fait sentir avec la hausse des prix

À peine une semaine après le coup d’État au Niger, les énoncés économiques commencent à se faire sentir au sein de la population. Les sanctions imposées par la CEDEAO et les fermetures bancaires ajoutent à l’accélération économique, provoquent les citoyens préoccupés quant à l’avenir.

La décision de la CEDEAO d’imposer des sanctions commerciales et financières pour inciter les militaires putschistes à restaurer la démocratie a commencé à avoir des conséquences économiques. Ces mesures visaient à exercer une pression sur les nouveaux dirigeants et à ramener rapidement le pays sur la voie de la stabilité politique.

Bien que les marchés soient encore approuvés, les prix des aliments alimentaires commencent déjà à augmenter. Les citoyens font face à une réalité où le coût de l’alimentation de base, comme le riz, augmente rapidement. Salamatou Touré, une habitante de Niamey, a témoigné d’une hausse notable du prix du riz en seulement quelques jours. Cette situation a rencontré une pression supplémentaire sur les ménages qui doivent faire face à des défis économiques croissants.

La fermeture potentielle des frontières par les pays voisins ajoute à l’inquiétude économique. Abdoul Aziz Seyni, économiste à l’université de Niamey, souligne que cette action aurait un impact significatif sur la vie socio-économique des Nigériens. Les conséquences pourraient se propager à travers plusieurs secteurs, exacerbant les difficultés déjà présentes.

Fermetures Bancaires et Inquiétudes Financières

La situation est également aggravée par la fermeture de la plupart des opérations bancaires, et des rapports indiquent que les distributeurs automatiques de billets ne distribuent plus d’argent. Cette paralysie financière ajoute une couche de complexité aux problèmes économiques en cours, et les citoyens se retrouvent limités dans leurs transactions et leurs accès aux fonds.

Les hausses de prix, les sanctions régionales et les fermetures bancaires ajoutent à l’incertitude qui règne déjà.

Kevin da-SILVA

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