Facture électronique normalisée : Le DGI fait une mise en garde aux fraudeurs
La délivrance de la facture normalisée est une obligation de nos jours au Bénin, suite à toute opération de vente ou autres prestations de services effectuées. Malheureusement, il a été constaté que des personnes mal intentionnées usent de ruse pour ne pas délivrer ces factures à leurs clients. Il s’agit notamment des promoteurs de Bar-buvettes, de restaurants et autres commerces. Face à cet état de chose, le Directeur Général des impôts, Nicolas Yenoussi, par un communiqué officiel, rappelle que la facture normalisée doit obligatoirement être remise au client même s’il ne la demande pas.
Par ailleurs, il fait une mise en garde formelle contre tout comportement frauduleux. Ci- dessous le communiqué du DGI :
COMMUNIQUÉ
Aux termes des dispositions de l’article 481 du Code Général des Impôts, toute opération de vente ou de prestation de services, réalisée par une personne physique ou morale doit faire systématiquement l’objet de délivrance de facture normalisée aux clients.
Il m’est revenu avec insistance que certains tenanciers de restaurants, bar-buvettes et autres commerces utiliseraient des stratagèmes pour ne pas délivrer la facture normalisée à leurs clients. La stratégie développée par ces derniers est de présenter un point écrit ou verbal hors facture au client sous prétexte que la facture normalisée ne sera émise qu’après paiement. Profitant de l’inattention du client après règlement, la facture normalisée n’est plus délivrée en violation des dispositions législatives en vigueur.
Ce comportement est une fraude à la facture normalisée et est passible d’une amende allant de cinq cent mille (500 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA, suivant la taille de l’entreprise, conformément à l’article 502 du Code Général des Impôts. En cas de récidive, ces amendes sont doublées et assorties d’une fermeture administrative provisoire pouvant aller jusqu’à 3 mois.
Le Directeur Général des Impôts rappelle que la facture normalisée doit être obligatoirement remise au client, même si ce dernier ne la réclame pas. Aucun comportement frauduleux ne saurait être dorénavant toléré.
Ce message tient lieu de mise en demeure.
Nicolas YENOUSSI