En France, les tarifs d’électricité vont connaitre une hausse de 10% à compter du 1er Août prochain. L’information a été confirmée par les ministères de l’Economie et de la Transition écologique. Cette mesure intervient alors que le gouvernement avait prévenu de la sortie progressive du bouclier tarifaire.
L’information divulguée il y a quelques jours par les Échos, a été confirmée par les ministères de l’Économie et de la Transition écologique. Alors que l’exécutif a annoncé la fin prochaine du bouclier tarifaire, mis en place depuis deux hivers, une hausse de 10% sur les tarifs de l’électricité s’annonce à partir du 1er août.
Cette hausse prend en compte les clients « raccordés à un compteur d’une puissance jusqu’à 36 kilovoltampères », soit les ménages, artisans, petits commerces et artisans ; les grandes entreprises ne bénéficient pas du bouclier tarifaire. Le gouvernement a saisi le Conseil supérieur de l’énergie sur les tarifs réglementés de vente de l’électricité, afin d’obtenir son avis, seulement consultatif, sur la hausse prochaine des prix.
Par ailleurs, le gouvernement a indiqué qu’ « A partir du 1er août, le bouclier tarifaire continuera de prendre en charge la protection des Français à plus du tiers de leur facture, 37%, et continue à être le niveau actuellement assuré qui est de 43% ». La hausse moyenne pour le grand public, pour une consommation moyenne de 7MWh par an, devrait être de 160 euros par an, selon l’exécutif qui rappelle aussi que les tarifs de l’électricité en France sont parmi les plus bas en Europe.
Considérant que le tarif de l’électricité ait été révisé deux fois par an, en août et en février, cette hausse ne sera pas suivie d’une nouvelle augmentation des prix avant février 2024.
En avril dernier, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait annoncé que le bouclier tarifaire limitant les prix de l’électricité pour les particuliers serait maintenu jusqu’à début 2025. Il avait motivé sa décision par la baisse des tarifs de gros sur les marchés mondiaux. Une annonce confirmée par le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal, qui a justifié cette décision par la volonté du gouvernement de « réduire la dette ». « Ça ne va pas se faire d’un coup, d’un bloc », avait-il précisé, mais ça veut dire « que d’ici à la fin de l’année 2024, notamment sur le bouclier tarifaire sur l’électricité, on va en sortir progressivement ».
Mariette DOMINGO