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L’Eglise catholique organise une « marche verte » à travers la ville de Cotonou

Décidée par l’Archevêque de Cotonou, Monseigneur Roger Houngbédji, environ 1500 personnes ont participé, jeudi 29 juin, à une « marche verte » à travers les rues de Cotonou. Une marche qui constitue pour l’Eglise un cri de cœur contre l’utilisation des sachets plastiques.

Avec l’Archevêque Roger Houngbédji en tête, on pouvait lire sur les pancartes des participants à cette inédite « marche verte », « Plus de sachets plastiques au Bénin ! », « Je dis non aux sachets plastiques. Et toi ? » ou encore « Optons pour les sachets biodégradables ! ». A l’appel de prélat, ils étaient près de 1500 personnes à parcourir les cinq kilomètres de marche, en quittant la « Place de l’étoile rouge » pour chuter à la paroisse Saint Michel de Cotonou.

Pour Mgr Roger Houngbédji, l’initiative de cette « marche verte » vient d’abord comme une « reconnaissance au Dieu-Créateur qui habille les lys des champs et qui nous a donné cette maison commune, la terre ». Ensuite, l’archevêque explique sa décision d’organiser et de conduire lui-même cette marche par le besoin de « manifester la profonde communion de notre Église locale avec le Saint-Siège, ainsi que sa fidélité aux enseignements des souverains pontifes qui se sont succédé depuis quelques décennies ».

Le président de la conférence épiscopale du Bénin rappelle, justement, l’invite du Pape François, à travers l’encyclique Laudato Si, « à poser des actes concrets en vue de la sauvegarde de notre écosystème et de la protection de l’environnement ». Avant lui, le regretté Pape Benoît XVI exhortait dans le document « Africa munus » (l’engagement de l’Afrique), signé à Ouidah le 19 novembre 2011, l’Eglise en Afrique « à encourager les gouvernants à protéger les biens fondamentaux que sont la terre et l’eau, pour la vie humaine des générations présentes et futures ».

C’est donc en droite ligne de ces différentes exhortations que l’archevêque tire la sornette d’alarme sur l’utilisation des sachets en plastiques. Une pratique qui, selon lui, constitue l’un des « mauvais comportements qui sont à la base de la destruction de l’écosystème » et dont « il nous semble difficile de nous dessaisir ».

Ambroise AMETOWONA

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