Depuis décembre 2019, le monde est entré en guerre contre un mal invisible. Selon l’Unicef, l’une des armes adéquates est la musique. Dans ce sillage, Angélique Kidjo, chanteuse béninoise, a revisité le tube « Pata Pata » de Miriam Makéba.
Beaucoup sont ces artistes qui ont, à travers la musique, afficher leur combat contre la propagation de la pandémie du Covid-19. Dans une annonce, jeudi 23 avril, l’Unicef affirme que le tube « Pata Pata » de Miriam Makéba, artiste chanteuse sud-africaine, peut être utilisé pour sensibiliser la planète. Afin de faire passer le message qui s’y trouve, les paroles de la chanson ont été modifiées. Le message à retenir est le respect des règles d’hygiène et la distanciation sociale. La nouvelle version de cette chanson a été faite par Angélique Kidjo, chanteuse béninoise. « Autrefois surnommée la chanson la plus joyeusement provocante au monde, elle a été réenregistrée pour diffuser des informations et de l’espoir au temps du coronavirus », a fait remarquer l’Unicef dans un communiqué.
En effet, les couplets de la chanson interdisent le « Pata Pata » qui veut dire « touche touche » dans de diverses langues en Afrique du Sud. « En cette époque de coronavirus, ce n’est pas le temps du toucher… Tout le monde peut aider à combattre Covid-19. Restez à la maison et attendez… Ce n’est pas du pata-pata… Nous devons garder nos mains propres », sensibilise la musique.
Pour la chanteuse béninoise, cette chanson réveille en elle le souvenir de Manu Dibango, saxophoniste camerounais mort suite à la contamination du Covid-19. De plus, Manu Dibango et Miriam Makéba sont, pour la chanteuse béninoise, des sources d’inspiration.
L’Unicef invite le public à danser sur la musique en se filmant et à partager la vidéo sur Facebook, Twitter, Instagram et autres réseaux sociaux avec les hashtag #nopatapata et #healthyathome.
Julien TOHOUNDJO