Depuis plusieurs semaines, le Niger fait face à des coupures de courant. Ceci est la conséquence de la sanction infligée au pays par le Nigéria, principal fournisseur d’électricité au Niger. Dès lors, la conservation des vaccins devient un véritable sujet de préoccupation.
Le secteur de la santé se retrouve également touché par les délestages intempestifs que subit le Niger depuis le coup d’État contre le président Mohamed Bazoum. De ce fait, il s’avère difficile de conserver les vaccins. Les générateurs utilisés pour faire fonctionner les chambres froides font exploser les budgets. Le Fonds des Nations unies pour l’enfance au Niger a dépensé 200 000 dollars au cours des trois premières semaines d’août, contre environ 10 000 dollars par mois pour leur alimentation en carburant, afin de maintenir les vaccins au froid, auparavant.
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« Si cela (les coupures d’électricité) continue, cela veut dire que nous allons manquer d’essence, que ces chambres froides ne seront plus alimentées en électricité, et que tous ces vaccins qui valent des milliards de francs CFA risquent d’être perdus. C’est notre principal problème« , se plaint Mallam Brah Hararou, logisticien au centre national de vaccination auprès du ministère de la Santé. Les doses de vaccins en danger dans le pays sont estimés à 28 millions.
Mariette DOMINGO
