Politique

Attaques de Orden Alladatin contre Moele-Bénin et autres partis : La réponse de Jacques Ayadji

Invité, mercredi 5 mai, de l’émission « La Caravane du matin » de Radio Tokpa, le président de Moele-Bénin Jacques Ayadji a réagi aux propos tenus par l’honorable Orden Alladatin lors de sa récente sortie médiatique. Ce dernier avait appelé les partis soutenant le président de la République, en dehors de l’Union Progressiste (UP) ou du Bloc Républicain à aller en fusion avec les grands blocs s’ils ne veulent pas manquer le coche des législatives de 2023.

« Je voudrais dire à Orden que des fois, on peut périr avec ses convictions. Ce chantage ne marche pas avec Moele-Bénin, ne marchera pas avec Moele-Bénin », a déclaré le président Jacques Ayadji reçu par téléphone par les confrères de Radio Tokpa. Pour lui, il est malséant qu’après la campagne électorale ayant permis la réélection de Patrice Talon que le député vienne menacer de façon à peine voiler les partis Moele-Bénin, UDBN et PRD. « Même si les partis dont il est question devraient aller vers ceux dont on parle, ce n’est pas la méthode », a indiqué le président de Moele-Bénin. Et d’ajouter « Moele-Bénin n’a pas eu besoin de chantage avant de donner la main à l’Union Progressiste (lors des communales de 2019, ndlr). »

Selon le premier responsable de Moele-Bénin, les propos tenus par l’honorable Orden Alladatin sont exagérés et ne sont pas responsables. Mieux, dit-il, les avertissements du député s’appliquent également aux deux blocs. « Quelle est la preuve que ce qui se dit par rapport à Moele-Bénin, au PRD et à l’UDBN n’est pas valable pour les deux blocs ? Qu’est-ce qui prouve que lorsqu’on ira aux élections, ces deux partis auront les 10%. Les élections législatives de 2019 ne peuvent pas être un repère », a souligné Jacques Ayadji.

Invite à l’intervention de Président de la République

« Il faut que le Chef de l’État rappelle Monsieur Alladatin à l’ordre. C’est une manière de semer la zizanie dans la mouvance », lance Jacques Ayadji au président de la République. D’après lui, même si Moele-Bénin devrait décider d’aller en fusion avec un autre parti, « …ce ne sera jamais le résultat d’un chantage, d’une menace ». Pis, s’il est aujourd’hui certain que le parti né sur les collines d’Awaya a une excellente couverture du territoire national. « On nous a demandé la dernière fois, à moins d’une demi-journée de l’ouverture des bureaux de vote de désigner 546 superviseurs d’arrondissement. Nous l’avons fait sur un claquement de doigt. Cela veut dire que sur le plan de la couverture du territoire, il n’y a pas d’arrondissement dans lequel Moele-Bénin n’est pas présent », a précisé Jacques Ayadji.

Le président de Moele-Bénin conclut en rappelant la nécessité de maintenir la cohésion au sein de la mouvance présidentielle. Elle est importante pour la conduite et la réussite du second mandat du président Patrice Talon.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page