Politique

Bénin-Niger : « Il y a encore de l’humanisme à l’œuvre », Wilfried Houngbédji

Le Bénin, accusé d’avoir infligé des sanctions iniques au Niger en fermant ses frontières, se défend vigoureusement de ces allégations. Léandre Wilfried Houngbédji, Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement béninois, a récemment exprimé la position de son pays dans cette crise politique en cours.

Le torchon brule entre le Bénin et le Niger. Selon Houngbédji, il est essentiel de rappeler que le Bénin n’a pas pris de décision unilatérale contre la junte au Niger. Le gouvernement béninois affirme que les décisions de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, s’imposent à eux, et qu’elles les appliquent conformément aux recommandations de l’organisation régionale.

La fermeture des frontières entre le Bénin et le Niger a été une conséquence directe des sanctions de la CEDEAO à la rencontre du Niger. En réponse aux critiques, Wilfried Houngbédji a déclaré que le Bénin avait autorisé l’ONU à mettre en place un cordon humanitaire pour acheminer des produits essentiels vers le Niger. Cette initiative vise à atténuer l’impact des sanctions tout en garantissant un soutien humanitaire nécessaire.

Malgré les sanctions de la CEDEAO, le Bénin insiste sur le fait qu’il y a toujours de l’humanisme à l’œuvre dans ses actions. « Je vous informe que le Président Patrice TALON et son gouvernement ont autorisé les Nations-Unies (ONU) à déployer un cordon humanitaire pour diriger des produits vers le Niger. Ce qui veut dire qu’il y a encore de l’humanisme à l’œuvre » a affirmé, wilfried Houngbédji. Cette déclaration vise à souligner l’engagement du Bénin envers son pays voisin en difficulté, malgré les pressions politiques en cours.

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