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Coup d’État au Gabon : Suspension du pays par la CEEAC

Suite au coup d’État militaire ayant renversé le président Ali Bongo au Gabon, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a pris des mesures fermes en suspendant le pays de toutes ses instances. Cette suspension restera en vigueur jusqu’à ce que l’ordre constitutionnel soit pleinement rétabli dans le pays.

La CEEAC a annoncé cette décision après un sommet réunissant les dirigeants de l’organisation en Guinée équatoriale. Cette mesure vise à condamner le récent coup d’État militaire qui a secoué le Gabon, le privant de son statut au sein de la CEEAC jusqu’à ce que la situation soit résolue.

Le coup d’État, dirigé par le général Brice Oligui Nguema, a eu lieu le 30 août, renversant Ali Bongo qui avait revendiqué sa victoire à l’élection présidentielle du 26 août. Brice Oligui Nguema a prêté serment en tant que président du pays pour une période de transition, bien que la durée exacte de cette transition n’ait pas encore été précisée. La décision de ne pas organiser immédiatement de nouvelles élections a soulevé des préoccupations au niveau international.

L’opposition gabonaise, regroupée au sein de la plateforme Alternance 2023, a appelé les militaires à poursuivre le décompte des votes de l’élection présidentielle, tandis que la communauté internationale a insisté sur la nécessité de rétablir un gouvernement civil au Gabon.

Avec ce coup d’État, le Gabon rejoint la liste des pays africains ayant connu des renversements militaires ces dernières années, aux côtés du Niger en juillet et du Mali en 2022. Ces événements ont suscité des préoccupations quant à la stabilité politique en Afrique et ont engendré une série de réactions internationales.

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