Coup d’État au Niger : Air France suspend ses vols vers plusieurs destinations
La situation politique instable au Niger entraîne des conséquences importantes pour les compagnies aériennes européennes, notamment Air France. En raison d’une « agression » potentielle d’une force étrangère, les autorités nigériennes ont pris la décision radicale de fermer leur espace aérien jusqu’à nouvel ordre. Cette mesure met en difficulté les liaisons aériennes régulières d’Air France vers Niamey, ainsi que les vols à destination de Bamako et Ouagadougou. D’autres compagnies européennes sont également touchées par cette fermeture, obligeant les transporteurs à élaborer des plans alternatifs pour faire face à cette crise.
En raison de la fermeture de l’espace aérien nigérien jusqu’au 11 août, Air France a été contrainte d’interrompre ses vols en provenance et à destination de Niamey, ainsi que ses liaisons vers Bamako et Ouagadougou. Cette mesure fait suite à la décision des autorités nigériennes, qui redoutent une « agression » imminente de la part d’une force étrangère, en raison de la crise politique qui secoue actuellement le pays.
Impact sur d’autres compagnies aériennes européennes
La décision des putschistes nigériens n’a pas seulement touché Air France, mais également d’autres compagnies aériennes européennes. Le Figaro rapporte que le vol Air Belgium en direction de Bruxelles – Johannesburg a dû changer de cap, tandis que le vol Turkish Airlines en provenance de Lagos et à destination d’Istanbul a dû se dérouter à l’ouest du Niger. De plus, des compagnies telles que British Airways, Lufthansa, Swiss et Virgin ont également été contraintes de modifier les routes de leurs vols, impactant ainsi leur planification opérationnelle.
Une incertitude quant à la levée de la fermeture de l’espace aérien
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) nigérien n’a pas précisé de délai concernant la levée de la fermeture de l’espace aérien du pays. Cette incertitude pose un défi supplémentaire pour les compagnies aériennes qui doivent maintenant élaborer des plans alternatifs sur la durée pour faire face à cette situation. La gestion de cette crise devient ainsi complexe pour les transporteurs, qui doivent s’adapter rapidement aux circonstances changeantes.
Kevin da-SILVA
