Le Gabon a été frappé par une sanction sévère de l’Union Africaine (UA) après le coup d’État militaire qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba. Cette décision a été prise par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, qui a fermement condamné l’acte de renversement et a immédiatement suspendu le Gabon de toutes les activités de l’organisation continentale, ainsi que de ses organes et institutions.
Dans un communiqué diffusé sur le réseau social X, l’UA a exprimé sa condamnation catégorique de la prise de pouvoir par les militaires et a annoncé cette suspension sans équivoque. Cette mesure radicale a été prise en réaction directe au renversement du président légitime, Ali Bongo Ondimba. L’UA envoie ainsi un message fort, soulignant son engagement absolu envers la préservation de l’ordre constitutionnel et sa ferme opposition à toute tentative de prise de pouvoir illégale et anticonstitutionnelle.
Des réactions internationales diverses
L’annonce de cette suspension a provoqué des réactions variées à l’échelle mondiale. De nombreux pays ont exprimé leur soutien à la position ferme de l’Union Africaine, saluant son engagement en faveur des principes démocratiques et de l’état de droit. Cependant, d’autres voix ont plaidé pour la recherche d’une solution pacifique à la crise en cours afin d’éviter toute détérioration de la situation politique et sociale au Gabon.
