A Madagascar, le président Andry Rajoelina, n’est désormais plus le président du pays. Il a déposé le tablier, ce lundi 11 Septembre.
A deux mois du premier tour du scrutin présidentielle, prévu pour le 9 novembre prochain, le président en exercice démissionne de son poste. Une décision, qu’il a lui même annoncé ce lundi, juste après l’annonce par la Haute cour constitutionnelle (HCC) des treize (13) candidats retenus sur 28 dossiers déposés.
Par cette action, le président Rajoelina se conforme, ainsi, à une exigence constitutionnelle pour un président sortant, puisque la Constitution malgache dispose qu’un président en exercice doit démissionner avant deux mois du scrutin s’il est candidat à sa propre succession.
La HCC a attribué les fonctions de chef d’Etat par intérim à un gouvernement collégial dirigé par le Premier ministre Christian Ntsay, conformément à la Constitution.
Parmi ces candidats retenus, figurent deux autres anciens présidents, à savoir, Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina.
Pour rappel, Andry Rajoelina a accédé à la présidence de la Grande-Île depuis janvier 2019. Sa candidature pour un nouveau mandat était incertaine à cause d’une polémique liée à sa nationalité française qu’il avait obtenue depuis 2014 mais dont la révélation n’a eu lieu qu’en juin dernier.
Il faut préciser, que la Constitution malgache n’interdit pas aux candidats ayant une double nationalité de postuler à la magistrature suprême.
Mariette DOMINGO
